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Des pièces exceptionnelles japonaises (Hyakumantô-dhârani) ou chinoises illustrent les applications de l'imprimé encré dès les VIIe-VIIIe siècles. Les techniques d'impression alors employées sont la xylographie et l'estampage. L'exposition présente notamment deux bois gravés originaux datables avant le Xe siècle, et l'une des premières impressions xylographiques non illustrées (IXe siècle).
Bien avant l'émergence de la typographie en Occident, c'est aussi en Extrême-Orient que sont inventés les caractères mobiles. Trouvé à Dunhuang (Chine), un ensemble de caractères ouïgours en bois de poirier datables des XIIIe-XIVe siècles est parvenu jusqu'à nous. Enfin, en marge des impressions asiatiques proprement dites, est exposé un précieux tarsh, formule de prière imprimée xylographiquement en Orient dans le courant des Xe-XIIe siècles.
Au volumen (ou rouleau) antique succède en Occident, dans les
premiers siècles de notre ère, le codex (ou livre à
pages).
Une dizaine duvres rares illustrent tour à tour loption
volumen : statuette de scribe égyptien, lécythe (vase)
grec à figures rouges, deux extraordinaires fragments de volumina
littéraires (extraits de Ménandre et de lOdyssée
dHomère), un tardif rouleau éthiopien, puis loption
codex, avec des témoignages paléographiques allant du
VIe au XIIe siècle et panachant limplication
du codex dans diverses cultures (Occident latin, traditions arabe et
hébraïque
).